La grotte - inclassable - bâtiments religieux



Les trous, chantoirs et grottes abondent dans nos vallées dans tout le triangle wallon. Dans le dossier « légendes », il y a encore pas mal de grottes de nutons qui alimentent les légendes. Si l’on accorde au petit peuple le droit d’être associé aux grottes, c’est que ces dernières bénéficient de la qualité tellurique et aquatique et qu’ils en disposent. Quand elles rencontrent l’air frais, cette qualité est à disposition et elle interagit en surface. Les entrées de grottes sont utilisées depuis toujours comme des temples dédiés au cycle du soleil et de la lune et sont prises en compte dans la maille générale de surface.

Inclassable
J’ai préféré utiliser un dossier fourre-tout pour y mettre des lieux qui retenaient mon attention, les croisements de vieux chemin notamment. Ces lieux évocateurs sont en relation avec leurs voisins



Quelques bâtiments religieux
Dans ce dossier sont reprises des choses différentes : les cathédrales, les abbayes et quelques chapelles inclassables dans les autres dossiers. Ce qui est intéressant, c’est de remarquer que les cathédrales ne suivent pas la même logique d’implantation que les abbayes, celles-là suivant un logique de popularité et en même temps de continuité historique (voies romaines, villes), celles-ci s’implantant en marge de celles-là. Nous avons donc deux types importants de monuments religieux, les premiers étant destinés à faire correspondre les prières des grands nombres et la particularité tellurique du lieu, les autres étant destinés à un travail purement spirituel et monacal sur des lieux à haute vibration énergétique, certains étant réputés être des antres à démon (selon les légendes). Mais nous savons qu’il n’en est rien, ils attiraient naturellement des êtres recherchant la rencontre du divin et de la nature. Cela suppose que certains lieux étaient plus élevés vibratoirement que d’autres et je n’ai pas la liste complète ici. Mais il ne faut nullement en conclure qu’il existe une hiérarchie entre eux hormis celle des hommes. Ces lieux font partie, au même titre que d’autres, invisibles en apparence, peut-être désorganisés, d’une même maille. Intéressant aussi de constater que les implantations humaines préromaines ne collent pas avec ces contingences modernes. Les abbayes et les cathédrales suivent tout de même la carte d'implantation des voies romaines. Contrairement aux chateaux qui ont pris le relais des castrums (forts), les abbayes et les cathédrales prennent le relais des hauts lieux cultuels, les premières d'ordre vibratoire, les dernières d'ordre cultuel centralisant (temple de tout un peuple).
Nous ne feronspas la démonstration,, car elle est simple à faire, que tous les bâtiments religieux (églises, chapelles) suivent des schémas linéaires qui leur sont propres. Ceci est sans doute volontaire. Si vous prenez une carte d'état-major et que vous reliez les chapelles à leurs églises, vous vous rendrez compte que ces lignes se prolongent vers d'autres églises. A wéris, par exemple, les chapelles sont mêmes dans la continuité des megalithes. Les uns étant dans le schéma des autres. Nous pouvons comparer cela à un schéma électrique. Les chapelles sont des résistances (comme les menhirs), les églises des condensateurs (comme les dolmens), et les basiliques et cathédrales sont d'immenses émetteurs, récepteurs. Cela cadre parfaitement avec l'intention écclésiastique de contrôle et de drainage. Les abbayes remplissent, eles, tous les rôles, indépendamment.
Mais le plus certain pour le développement des abbayes et cathédrales, c'est la proximité avec les grands axes qui détermine la croissance ce celles-là (les cathédrales situées au points de croisement sont idélament situées pour assoir le bras séculier). Les grands axes qui permirent cette croissance sont les anciennes voies romaines fidèlement jusqu'à la fin du moyen-âge. Stratégiquement, ces constructions-pouvoir sont des relais qui permettent de relier un endroit à un autre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elles furent pillées lors des incursions. Pourvoir-relais-richesse, à la manière des templiers. Connaissance, spiritualité, émulation à la manière des maçons. Et sur ces voies, les chateaux, eux aussi, legs perdurant de l'antiquité, jouèrent un rôle de complément sur le plan civil.


 
Remarquez sur la carte la situation des cathédrales aux centres urbains de croisement de voies ainsi que les alignements des abbayes le long des voies stratégiques. Cela explique ma théorie de pouvoir "en étoile" des cathédrales vers les églises et des églises vers les chapelles et ma théorie de "relais" des abbaye à plus grande échelle et de manière linéaire. Ces deux systèmes interpénétrants ont une relation très ambigue.
Mais si on se réfère à leurs prédécesseurs antiques, le système était analogue pour les romains et les celtes avant eux. Les centres urbains sont pourvus d'un système de temple étatique tandis le long des voies sont parsemés des cultes dédicacés. Et la campagne fait, elle, place à la rencontre entre la croyance et la nature.
Mais attention ! Si vous remarquez des disparités énergétiques dans la hiérarchie cultuelle des hommes, c'est parceque ces endroits ne sont pas choisis par hasard.
1) Ils respectent d'abord la qualité vibratoire. N'oublions pas que ces voies ont été déterminées par l'implantation de peuples à des endroits "vivants".
2) En sus de cette implantation, les reliances entre ces points "nourrissent" certains plus que d'autres.Ces processus de va-et-vient entre ces points peuvent s'estomper quand disparaît ce "lien". Ce lien est-il dordre de l'intention ou se construit-il ? Nous l'avons oublié.
3) Ce qui distingue la construction en "cage de Faraday" du condensateur dolménique à la cathédrale est que l'énergie ne se libère que en cas de trop plein suivant un rythme de fréquence.
Plus la cage est grosse, plus l'énergie emmagazinée doit être importante et moins elle se libère "en ligne".
4) L'échange cosmo-tellurique (voire cultuel) se faisant autrefois en chaque point des pierres dressées disparait au profit des bâtiments élancés qui jouent ce rôle de manière plus localisée et plus puissante pour pouvoir concentrer les adeptes en ces points eu profit d'un pouvoir centralisant.
5) L'évolution des bâtiments se passa progressivement de ces rapports "telluriques" pur finalement s'orienter vers la jérusalem purement dans l'ordre de l'intention. L'homme se passa finalement du support matériel pour se livrer à des expériences uniquement spirituelles dans un but de combat religieux au niveau mondial. Ce fut la fin de l'alliance religieuse et paienne. Déraciné de la substance matérielle, il devint un pantin désarticulé de son identité.

Finalement, le culte des dieux ou du dieu unique eurent pour but de fair la jonction entre le pouvoir séculier et le pouvoir régulier. Mais il y eu entre le megaithisme et les batisseurs de cathédrale une commune science de reliance énergétique en utilisant le support tellurique pour véhiculer le spirituel ; à la différence qu'au début, une plus grande tendance bénéfique à l'environnement (uniforme) était envisagée pour que se fonde l'homme dans la nature là où elle se trouve tout en favorisant ses ressources agraires et qu'à la fin, la misère corporelle et mentale se joigna à la magnificence idéologique et élitiste.

Si aujourd'hui, nous admirons ces colosses de pierre, ce n'est que pour rendre hommage aux héritiers du savoir, protecteurs du villageois et émancipateurs des états modernes et des esprits. Mais en même temps, nous maudissons les sacrifices du beau naturel, du vrai savoir vivre et le meurtre délibéré de la magie des lieux. Quand l'homme saura-t-il évoluer dans l'harmonie ?

 



 

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